Lymura
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 Lymura : Une terre de promesse?

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AuteurMessage
Jack Stenton
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Jack Stenton


Messages : 32
Date d'inscription : 20/10/2012

Lymura : Une terre de promesse? Empty
MessageSujet: Lymura : Une terre de promesse?   Lymura : Une terre de promesse? EmptyMar 23 Oct - 21:18

Des kilomètres et des kilomètres de sable balayaient la plaine poussiéreuse, s’étalant alors devant les portes de la ville. On racontait beaucoup de choses sur Lymura, de belles choses, si belles que toute âme désespérée, en quête du bonheur, s’y rendrait, sans se méfier de l’avertissement trouvé, par un inconnu, dans une ville du monde. Et puis on s’en fiche bien de quelle ville c’était et de qui il s’agissait car la presse avait jugé l’information complètement absurde. Tout le monde désirait croire que quelque part sur terre, un Eden se trouvait.

Pourtant, en arrivant devant les portes de la ville, après une longue marche qui m’avait laissé fourbu, un frisson d’avertissement remonta le long de l’échine.

Allons, tu ne vas pas croire à ses sottises. Tu es juste fatigué, une bonne nuit de repos et demain, tu seras comme neuf.

Je poussais les dernières résistances de ma couardise, tout en passant les portes. Elles se refermèrent avec comme une lenteur calculée. J’haussais les épaules, marchant au gré des routes, m’étonnant de voir qu’il faisait encore nuit. Un froid glacial un rien surprenant vint s’écraser sur mon visage. Je remontais le col de mon manteau, priant pour trouver un hôtel, acceptant de m’accueillir.

« Monsieur, arrêtez-vous. Vous devez passer à la mairie, pour vous déclarer ».

Gronda soudainement une voix, dans mon dos. Je me retournais alors découvrant alors une sorte de policeman.

« Je ne sais pas où elle est. »

Apparemment, ma remarque lui fit hausser un sourcil. L’instant d’après, je fus ainsi conduit, à l’hôtel de ville. J’entrais, avec l’envie de reconduire cette démarche à plus tard. Mais, je fus toute de suite reçu par une charmante personne androgyne.

« Nom. Crime Commis ? » Me dit-elle alors.

Je la regardais comme si elle venait de parler à une autre personne. Crime ? Quel Crime ? Ce fut mon cher escorteur qui se chargea de répondre.

« Maudire un mort ».

La surprise me glaça le sang. Comment connaissait-il ce fait ? Elle hocha de la tête, me regardant avec une certaine gravité mêlée de mépris.

« Maudire une personne vivante est un grave délit.
Maudire une personne décédée est horrible. »

Le regard de cette personne s’assombrit alors que ses lèvres se pinçaient, avec douceur puis elle reprit alors.

« Monsieur, vous êtes quelqu’un d’effroyablement égoïste. Vous avez passé votre vie, à faire le malheur des autres. La seule fois où vous avez rencontré un échec, vous avez maudit un défunt. »

Je me sentis blanchir, prêt à tourner les talons mais le policeman me tint fermement, usant d’une violence peu digne d’un représentant de l’ordre.

« Par conséquent, Monsieur, je vous condamne à être un démon de vengeance. Vous allez devenir Démon de la vengeance d’une personne. Vous avez les mains sales, monsieur et cette personne aura les mains blanches. Or elle désirera se faire justice elle-même. Vous comprenez que si elle fait ceci, elle sera souillée. C’est dans le but de préserver son âme que vous allez devenir son serviteur. »

Une lumière rouge éclaira alors toute la pièce, me contraignant à fermer les yeux. Une douleur immense m’envahit les entrailles, je ne pus malheureusement que tomber à genoux. Lorsque ce fut fait, je me sentais changé. J’avais froid, douloureusement froid. Je poussais soudainement un cri d’horreur. Sur le dos de ma main droite, un symbole avait été gravé, dans ma chair, par je ne sais quel phénomène mystérieux.

L’androgyne me regarda droit, dans les yeux.

« C’est votre remarque, trouvez votre personne à servir et passer contrat avec elle. Servez-la jusqu’au bout de sa vie, s’il le faut. Mais vous devez savoir que lorsque le contrat sera passé, elle sera liée à vous. Elle aussi, ne pourra quitter cette ville. Chercher un errant, une âme désespérée. Il se peut qu’elle ait toujours vécu ici. Il se peut qu’elle ne soit ici que moins de dix ans. Elle peut être au courant de l’existence des Démons de la Vengeance, tout comme elle peut l’ignorer. Sachez Monsieur que cette ville est pleine de criminalité donc vous aurez du travail, beaucoup de travail. »

J’hallucinais, peu enclin à croire ce que j’entendais et pourtant, la marque sur le dos de ma main était là, pour me le rappeler. Devançant mes questions, l’androgyne me répondit :

« Si vous ne la servez pas correctement, vous vous endormirez mais sans jamais mourir. »

Mon cerveau assimilait tant bien que les informations. Mes yeux aussi se mirent à brûler, pour se teinter d’un rouge sang.

« Voici un petit cadeau, pour vous aider dans votre quête. Ce pouvoir vous permettra de savoir qui a les mains sales et les mains blanches.

Je sentis aussi mon dos devenir plus lourd, comme si quelque chose était posée dessus. Je tâtais alors et sentit comme un sac. L’androgyne m’expliqua.

« Votre arbre c’est un sabre du légendaire Muramasa Sengo. Il a la réputation de ne jamais rater sa cible mais attention à l’utiliser avec modération car il a aussi la réputation de rendre fou son possesseur. Si vous tuez plus de victime que nécessaire, vous ne sortirez jamais de cette ville, quand bien même vous réussiriez votre mission de vengeance.

**


Elle trainait dans les rues, comme une âme en peine, portant sur son visage le désir d’être venger. Je suis que c’était elle. Ma marque se mit à brûler, comme pour me confirmer mes soupçons. Je vins à elle. Elle vint à moi. Nos regards se croisèrent. Elle sut :

« Tu es mon Démon. Je m’appelle Lydia»

Le contrat était passé. Ma marque vint s’incruster dans la chair du dos de sa main. Elle gémit de douleur alors qu’une odeur de brûlée montait à nos narines. Lydia me raconta son histoire, une histoire tragique. Je fus assez surpris de ne rien éprouver en l’entendant raconter le meurtre de toute sa famille, par un membre d’une famille mafieuse. C’était arrivé, il y a deux ans. L’histoire classique du père joueur qui s’en dette, auprès de plusieurs personnes. Ces personnes-là étaient toutes des coupables possibles.

Je ne perdrais pas de temps à raconter comment j’ai enquêté. Toujours est-il que j’ai fini par découvrir la personne qui avait tué la famille de Lydia. Ce que je dirais ? C’est que tout aurait dû aller bien sauf que Lydia…Lydia était tombée amoureuse de moi, aussi oubliant que j’étais son démon de vengeance, me croyant en danger, elle est venue me protéger. Je n’aurais jamais dû laisser traîner sur le bureau, l’endroit où je me rendais. Je savais pertinemment que le criminel m’avait tendu un piège parce qu’il me pensait flic. Lydia a vraiment cru que je ne m’en sortirais pas. La balle, que j’aurais dû recevoir, était allée se ficher, droit dans le cœur de Lydia. Désespéré, alimenter de haine, j’ai tué…Plus que de raison, entraîner par le sabre qui rend fou. J’ai contemplé alors tous ces cadavres, réunis dans cet entrepôt. Je suis retourné vers ma chère Lydia dont l’âme était préservée. Je l’ai vue s’envoler avec ses ailes d’anges.

Moi, mon sort était scellé. Mon Androgyne était là, apparue par je ne sais quelle enchantement. Elle me dévisagea longuement. Je la regardais et jetais.

« Elle est morte ! Morte ! »

L’androgyne leva les yeux vers le point où Lydia avait disparu, un sourire parut alors sur ses lèvres.

« Oui, mais son âme est sauf. Cependant, vous, vous avez fait une véritable boucherie. »

Je soupirais, séchant mes larmes de ma main gauche. Mon ton fut des plus secs.

« Et alors, ce sont tous des salauds ! »

Un silence me répondit puis elle reprit alors :

« Vous comprenez donc maintenant que vous allez devoir rester éternellement ici, en devenant à tout jamais un Démon de la vengeance ? »

Je soutins son regard et laissa alors tomber :
« C’était votre plan, depuis le début, n’est-ce pas ? »

A lui seul, son sourire fut une réponse et elle aurait fort bien pu se passer d’ajouter.

« Je vous ai dit qu’il y a beaucoup de travail ici. »

Beaucoup de travail ? J’avais un travail de plus à faire : découvrir qui était l’androgyne et pour quelle organisation, elle travaillait.

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